PRESERVER L'ESPACE OASIEN
L’espace oasien couvre une dizaine de pays au sein du plus grand désert du monde, le Sahara, avec une superficie de 8,5 millions de km2, soit 40% de la superficie de l’Afrique.
C’est un espace à l’histoire très riche où se sont épanouis divers royaumes grâce à la maitrise des routes commerciales transsahariennes et l’existence des oasis.
Dans un contexte régional marqué par les conflits armés, les migrations, une économie informelle alimentée par les trafics en tout genre, l’espace oasien dispose néanmoins d’atouts considérables (ressources naturelles, ressources minérales et traditions d’échanges) à valoriser.
Les pistes de travail proposées par la Route du Sel et de l'Espoir sont les suivantes :
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Préserver la biodiversité des oasis et promouvoir l’agro écologie
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Promouvoir les échanges entre les oasis du Sahara autour de la culture du palmier dattier
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Promouvoir un plan de développement de l’énergie solaire dans l’espace oasien
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Créer des synergies avec les programmes du NEPAD, notamment la Route Transsaharienne, les projets de gazoduc et de fibre optique, en donnant la priorité aux investissements verts
La Route du Sel et de l’Espoir a plaidé pour l’inclusion de l’espace oasien
dans la Grande Muraille Verte
C’est en 2016, à l’occasion de la 3ème semaine africaine des zones sèches (Windhoek, 8-12 août 2016) que La Route du Sel et de l’Espoir a milité pour l’intégration de l’espace oasien dans la zone d’action de la Grande Muraille Verte.
Le Rapport final de la Conférence, sur la base de l’argumentaire de La Route du Sel et de l’Espoir, a retenu que l’Union Africaine et ses Etats membres :
1. Intègrent l’espace oasien dans la zone d’action de la Grande Muraille Vert
2. Elaborent un plan d’action pour le développement des oasis, mettant l’accent sur la gestion durable des terres et des ressources naturelles, en synergie avec les programmes pertinents de l'Union Africaine tel que la Route Transsaharienne RTS)
3. Engagent une campagne de sensibilisation et de mobilisation des partenaires nationaux et internationaux potentiels pour soutenir financièrement et techniquement la mise en œuvre du Plan d’Action.
C’est un résultat extrêmement positif pour notre association d’avoir ainsi mis en valeur les oasis dans un programme majeur de l’Union Africaine. Plus important c’est un nouvel appui assuré pour les populations de la région, dans le respect de leur patrimoine rural culturel matériel et immatériel.