PLAIDOYER AU SEIN DES RESEAUX

La Route du Sel et de l'Espoir est membres active des réseaux internationaux suivants :
Les Organisations de la Société Civile (OSC) sont la voix des réalités locales. Le Secrétariat de la Convention des Nations Unies de lutte contre la Désertification (UNCCD) ayant pour objectif d'améliorer directement les moyens de subsistance des populations marginalisées, notamment celles qui sont menacées par la sécheresse et la désertification, il soutient les OSC qui jouent un rôle important lors de la Conférence des Parties (COP) de l’UNCCD ainsi que dans d'autres processus.
Les objectifs de l'Association DesertNet International (DNI) sont d'encourager la recherche et de promouvoir des efforts concertés dans toutes les disciplines concernant les questions humaines et bio-physiques du développement et de la dégradation des terres arides. L'Association vise également à coopérer avec les responsables politiques et autres décideurs afin d'identifier les besoins en information et de traduire des connaissances scientifiquement solides pour améliorer la gestion des terres arides, y compris la gouvernance.
L'objectif de Drynet est de renforcer les réseaux de la société civile en leur donnant les connaissances et la visibilité nécessaires pour influencer les politiques de développement des zones arides.
Le projet attend des partenaires de Drynet et de leurs réseaux nationaux d'OSC qu'ils mettent en place les instruments et les capacités nécessaires pour participer à l'intégration politique et budgétaire des objectifs de l'UNCCD et de ses plans d'action nationaux.
Notre credo
Environnement et droits humains

Lettre ouverte de la société civile aux dirigeants politiques mondiaux
Il est temps de mettre les droits humains au centre de la politique environnementale
Le respect et la protection des droits humains et la protection de
l’environnement sont inextricablement liés. Cependant, alors
que les chefs d’État de 88 pays ont appelé à mettre fin à la mentalité
cloisonnée dans le cadre de l’Engagement des dirigeants en faveur de
la nature, trop souvent l’élaboration des politiques environnementales
continue d’exclure ou de reléguer les droits humains au second plan.
J'ai pris cette photo instinctivement, en voyant le geste cette jeune fille. Nous sommes à Dankala, région du Batha, au centre du Tchad. Nous avons fait étape chez une famille nomade. Ils nous ont offert de l’eau. L’eau de cette petite mare boueuse et polluée. Il n’y a pas d’eau potable. Une ONG avait bien creusé un puits en 1980, mais le puits s’était affaissé au bout de quelques mois. Et les anciens avouent « avoir la nostalgie » du gout de l’eau pure, un instant appréciée.
Ces familles ne survivent que grâce à l’eau des mares et marigots qui se forment lors de la saison des pluies. Des mares temporaires, et qui s’assèchent vers avril, quand la température atteint les 50 degrés.
Il n’existe effectivement aucun puits ou autre source d’eau dans les environs proches, à l’exception de la mare de Dankala, une excavation relativement vaste, qui se remplit d’eau lors de saison humide. Une douzaine de villages, soit plus de 1500 habitants, utilisent l’eau de cette mare, source de vie et de mort à la fois. Les populations essaient de préserver l’eau de la souillure des animaux qui viennent également s’abreuver dans la mare. Les conséquences sont que ces populations souffrent de malnutrition et les maladies hydriques affectent particulièrement les enfants et les femmes.